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14/05/2013

ROBERTO JUARROZ, "POESIE VERTICALE"

 

ROBERTO JUARROZ

"POESIE VERTICALE"

 

« IL EST DES HABITS QUI DURENT PLUS QUE L'AMOUR...»

Lu par Louis ARENE

Suivi de:

« L’HOMME EPELLE SA FATIGUE...»

Lu par Catherine SAUVAL


Extraits de Poésie Verticale, Fayard, 1989

Traduit de l'espagnol par Roger MUNIER

 

« Chaque poème de Roberto Juarroz, écrit Octavio Paz, est une surprenante cristallisation verbale : le langage réduit à une goutte de lumière ». Sous ce seul titre de « Poésie verticale », Juarroz, qui naquit en Argentine en 1925 et y mourut soixante-dix ans plus tard, a rangé la quasi-totalité de son œuvre poétique. Dans une langue intimement décantée, mais ô combien corporelle et sous haute tension, Juarroz  explore ce qui ne se laisse pas explorer : l’incertitude d’exister, l’étrangeté de toute réalité et le vide inhérent au métier de vivre.

Philippe GARNIER

 

Extraits choisis par Philippe GARNIER

Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY

Réalisation : Michel SIDOROFF

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 14.05.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

14.05.2013

YVES JAMAIT "ENFANT DE LEO" "C'EST EXTRA" MONTAUBAN


 

YVES JAMAIT

 


"ENFANT DE LEO"

 

"C'EST EXTRA"

 

MONTAUBAN

 

FESTIVAL... ALORS CHANTE!

 

SALLE EURYTHMIE

LE 7 MAI 2013

13/05/2013

ARTHUR RIMBAUD, « ROMAN » (1870)

 

ARTHUR RIMBAUD

« ROMAN » (1870)

Lu par Félicien Juttner

 

Arthur RIMBAUD est né le 20 octobre 1854 dans les « inqualifiables contrées ardennaises » où l'« on se nourrit de farineux et de boue » 

Durant l'été 1870, la guerre éclate. Rimbaud prend, le 29 août, le train pour Paris : il veut assister à la chute de l'Empire. Rapatrié à Charleville – il n'était pas détenteur d'un titre de transport –, Rimbaud souhaite retrouver la liberté entrevue durant cette échappée. Il fait une nouvelle fugue, à pied cette fois, cherche en vain à s'employer dans un journal de Charleroi, il se dirigera vers Bruxelles puis vers Douai enfin. C'est à cette époque qu'il écrit les poèmes du vagabondage : « Ma bohème », « Au cabaret vert », « le Buffet », « Rêvé pour l'hiver ». Rimbaud définira le poète comme « un voleur de feu », trouver l’inconnu par le « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens », s’encrapuler, c’est-à-dire aussi bien se conduire de manière scandaleuse que bouleverser le langage, le défigurer. « Je est un autre », il n’y aura de poésie qu’à ce prix, lorsqu’est recherchée un peu plus que la beauté, lorsqu’on désire « changer le monde » ou « réinventer l’amour »

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 13.05.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

13.05.2013

NILDA FERNANDEZ : "PAUVRE RUTEBOEUF" EN "ENFANT DE LEO"

 

NILDA FERNANDEZ

  "PAUVRE RUTEBOEUF"

EN "ENFANT DE LEO" 

SALLE EURYTHMIE

MONTAUBAN  

7 MAI 2013

12/05/2013

ARTHUR RIMBAUD, « LES EFFARES» (1870)

 

ARTHUR RIMBAUD

« LES EFFARES»

(1870) 

Lu par Adeline d'HERMY

 

 

Arthur RIMBAUD est né le 20 octobre 1854 dans les « inqualifiables contrées ardennaises » où l'« on se nourrit de farineux et de boue » 

Durant l'été 1870, la guerre éclate. Rimbaud prend, le 29 août, le train pour Paris : il veut assister à la chute de l'Empire. Rapatrié à Charleville – il n'était pas détenteur d'un titre de transport –, Rimbaud souhaite retrouver la liberté entrevue durant cette échappée. Il fait une nouvelle fugue, à pied cette fois, cherche en vain à s'employer dans un journal de Charleroi, il se dirigera vers Bruxelles puis vers Douai enfin. C'est à cette époque qu'il écrit les poèmes du vagabondage : « Ma bohème », « Au cabaret vert », « le Buffet », « Rêvé pour l'hiver ». Rimbaud définira le poète comme « un voleur de feu », trouver l’inconnu par le « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens », s’encrapuler, c’est-à-dire aussi bien se conduire de manière scandaleuse que bouleverser le langage, le défigurer. « Je est un autre », il n’y aura de poésie qu’à ce prix, lorsqu’est recherchée un peu plus que la beauté, lorsqu’on désire « changer le monde » ou « réinventer l’amour »

BRIGITTE CATILLON NOUS LIT : CORRESPONDANCE A TROIS

 

BRIGITTE CATILLON

NOUS LIT 

"CORRESPONDANCE A TROIS"

MARINA TSVETAÏVA, RAINER MARIA RILKE, BORIS PASTERNAK


Musique : Concerto n° 2 pour violon - BELA BARTOK

YVES JAMAIT "LA CUMPARSITA" EN "ENFANT DE LEO" SALLE EURYTMIE MONTAUBAN

 

YVES JAMAIT

"LA CUMPARSITA"

EN "ENFANT DE LEO" 


SALLE EURYTMIE

MONTAUBAN

FESTIVAL.... ALORS CHANTE! 

7 MAI 2013

11/05/2013

PAUL CELAN, "FIGURE DOUBLE", "LOINTAINS", "GREFFE SUR L'OEIL"

 

PAUL CELAN

"FIGURE DOUBLE"
Lu par Alain LENGLET

"LOINTAINS"
Lu par Julie SICARD

"GREFFE SUR L'OEIL"

Lu par Stéphane VARUPENNE

 

 

Poèmes extraits du recueil De Seuil en seuil (éditions Poésie Gallimard, traduction : Jean-Pierre Lefebvre)

 

 

 

 

Paul Celan est né le 23 novembre 1920. Ce poète et traducteur roumain de langue allemande, juif de Galicie, est un des plus grands poètes allemands du XXe siècle. Il a composé une oeuvre riche et complexe, orchestrée autour de la sonorité d'une langue qu'il maltraite, et ciselée dans la conscience d'écrire après l'extermination des juifs d'Europe. Il est mort en 1970 à Paris.

 

 

 

Cette semaine, un choix composé dans son recueil De Seuil en Seuil, paru en 1955 en Allemagne, et dans la traduction française de Jean-Pierre Lefebvre en 1998 parue chez Poésie Gallimard.

 

 

 

Prise de son : Pierre Minne

 

Montage : Sylvain Dangoise

 

Assistante à la réalisation : Delphine Lemer

 

Réalisation : Myron Meerson

MELISSMELL "ENFANTS DE LEO" : "LE CHIEN"

 

MELISSMELL

"ENFANTS DE LEO"

"LE CHIEN"   

FESTIVAL ALORS CHANTE!

MONTAUBAN

SALLE EURYTHMIE

7 MAI 2013

10/05/2013

CESAR VALLEJO : "JE SUIS PEUT-ÊTRE UN AUTRE"

 

 CESAR VALLEJO 

"JE SUIS PEUT-ÊTRE UN AUTRE"

 

Extrait de Poèmes humains, éditions du Seuil, 2011

Traduit de l’espagnol par François MASPERO

 

Extraits choisis par Philippe GARNIER

 

Cesar VALLEJO est né à 3000 mètres d’altitude dans les Andes péruviennes en 1892, onzième enfant d’une famille pauvre où se mêlent les sangs espagnol et indien. Il a connu les plantations sucrières et le travail des mines, il a vu de très près l’exploitation qui confine à l’esclavage. Très vite il met le langage sous tension et invente un humanisme violent, sans aucune trace de sentimentalité, parsemé d’images à la force hermétique. Ses premiers recueils le situent d’emblée dans l’avant-garde des années 20. Communiste, fuyant la police péruvienne, il vivra et mourra dans le dénuement à Paris en 1938. Les plus intenses de ses textes ont été écrits pendant la Guerre d’Espagne, dans le recueil Espagne, éloigne de moi ce calice.

 

 

Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

Réalisation : Michel Sidoroff